Editorial
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 Nouvelles
Le droit du travail doit intégrer la canicule
- par Ritchy
le 26/07/2006 : 14h56
PARIS (Reuters) - De nouvelles dispositions doivent être prises pour protéger la santé des salariés en cas de fortes chaleurs, qui constituent désormais un "phénomène régulier", estime la CGT. Dans un communiqué, mercredi, la confédération syndicale demande l'ouverture d'une négociation interprofessionnelle sur ce sujet et prône une adaptation du droit du travail. "Les salariés sont en droit d'exiger des conditions de travail qui ne nuisent pas à leur santé. L'employeur a, lui, des obligations à l'égard des salariés", écrit-elle. Parallèlement, la CGT estime que l'appel au bénévolat du ministre de la Santé pour faire face à la canicule, une situation compliquée par la grève des chirurgiens du secteur privé, démontre "l'insuffisance des moyens humains et matériels" attribués aux hôpitaux. Le ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher, a reçu mardi les représentants des fédérations du bâtiment et des travaux publics afin de faire le point sur les actions de prévention sur les chantiers en cette période de canicule, notamment les aménagements d'horaires. Quatre personnes sont mortes sur des chantiers ces derniers jours.
1er Mai
- par Ritchy
le 02/05/2006 : 08h38
Le premier des 1er mai |  | Jour fleuri, jour de repos, le 1er mai a d'abord été un jour de luttes pour le droit des travailleurs, né, non pas sur les pavés parisiens, mais dans les rues…de Chicago. Histoire du premier des 1er mai. | |
| |  | Mai 1886 à Chicago, affrontements entre ouvriers et forces de l'ordre. |
Un vent de grève venu de Chicago Etats-Unis, années 1880, la colère gronde dans un monde ouvrier soumis à des cadences de travail harassantes, 12h, parfois 14h par jour. Le 1er mai 1886, début de l'année comptable des entreprises, une grande manifestation est organisée par les syndicats de Chicago. La grève s'étend bientôt au pays tout entier et la mobilisation est telle que le mouvement obtient satisfaction, la journée de travail est réduite à 8h. Mais non sans perte : plusieurs ouvriers de la fabrique McCormick à Chicago trouvent la mort dans des affrontements avec les forces de l'ordre. Sur l'une des tombes des victimes sont gravés ces quelques mots : "Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd'hui".  | Affiche du 1er mai 1936. Archives nationales |
Rendez-vous de l'Internationale ouvrière De l'autre côté de l'Atlantique, la IIème Internationale socialiste se réunit à Paris, en 1889 pour le centenaire de la Révolution française et décide d'organiser tous les ans, dans tous les pays et à date fixe, une grande manifestation ouvrière. Ici aussi, la journée de 8h (mais toujours 5 jours par semaine) est la principale revendication. Et c'est la date du 1er mai qui est retenue, en souvenir des manifestations de Chicago. Dans les années qui suivent, le 1er mai s'impose peu à peu comme un rendez-vous et un jour de grèves ouvrier, mais c'est en 1936 qu'ont lieu les plus grandes manifestations.
Jour de luttes devenu jour de repos Ces manifestations du 1er mai 1936 prennent une tournure historique et marquent durablement l'imaginaire français. Elles contribuent en effet à l'élection de la première coalition de centre gauche, deux jours plus tard : le Front Populaire. Présidé par le socialiste Léon Blum, ce gouvernement ne tarde pas à adopter des mesures historiques pour les travailleurs, la semaine de 40h, les deux premières semaines de congés payés ou la reconnaissance du droit syndical. En 1941, ce rendez-vous ouvrier est transformé par le gouvernement de Vichy en jour férié, "fête du Travail et de la Concorde sociale" (50% du salaire est reversé au Secours national). Le 29 avril 1947, les autorités issues de la Libération reprennent la mesure. Le 1er mai est déclaré jour chômé-payé dans toutes les entreprises françaises, mais rien ne le désigne officiellement comme "Fête du travail". Devenu jour de repos, le 1er mai reste un jour de défilés syndicaux et de revendications sociales.
 | Le muguet, un symbole du printemps. |
Le muguet :un porte bonheur japonais Plante des sous-bois, de la famille des liliacées et originaire du Japon, le muguet a toujours été une fleur porte-bonheur, associée au retour du printemps. Charles IX aurait déjà eu coutume d'en offrir aux dames de sa cour. A Paris, au début du siècle, les couturiers en offrent trois brins aux ouvrières et petites mains. Mais il faut attendre 1976 pour qu'il soit associé à la fête du 1er mai. Sur la boutonnière des manifestants, il remplace alors l'églantine et le triangle rouge qui symbolisait la division de la journée en trois parties égales : travail, sommeil, loisirs.
Le 1er mai dans le monde Le 1er mai est fêté en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne, en Espagne, en Europe centrale, en Afrique du Sud, en Amérique Latine, en Russie, au Japon. Au Royaume-Uni, c'est le premier lundi de mai qui est fêté. Etonnament, aux Etats-Unis, le "Labor Day" est célébré le premier lundi de septembre, et non en mai, en mémoire d'un autre épisode de la répression ouvrière. |
Un peu d'humour
- par Ritchy
le 09/03/2006 : 18h17
"La réaction rapide, unitaire et mobilisatrice des syndicats est un point d’appui important pour des mobilisations puissantes"
- par Rene
le 30/01/2006 : 15h22
Pour exiger le retrait du Contrat Première Embauche (CPE), les syndicats et les organisations étudiantes et lycéennes manifesteront ensemble le 7 février. Entretien avec Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la Cgt.
Quelle est votre réaction à l'appel unitaire à manifester le 7 février ? La Cgt a tout mis en œuvre pour y parvenir. Rassembler toutes les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens dans un même appel à la mobilisation, est une condition indispensable pour mettre en échec la décision brutale du gouvernement concernant la création du Contrat Première Embauche. Comme pour le Contrat Nouvelle Embauche l'été dernier, le gouvernement calcule le calendrier afin de faire tomber ses mesures au moment des congés scolaires ou des examens universitaires. Dans les deux cas, il procède en urgence et prend de court aussi bien les syndicats que les parlementaires et plus généralement les citoyens. C’est une preuve du caractère antidémocratique de la mesure, mais aussi de sa crainte du débat public. Une réaction aussi rapide, unitaire et mobilisatrice des syndicats est un point d’appui important pour des mobilisations puissantes qui déjouent la manœuvre gouvernementale et impose le retrait du CPE et une véritable négociation sociale pour en finir avec la précarité.
En quoi le CPE constitue-t-il une régression du droit social et développe-t-il la précarité ? D’abord, contrairement à ce que dit le gouvernement, le CPE ne réduit pas la précarité déjà très forte dans l’emploi des jeunes. Il ne supprime aucun des contrats précaires existant, il s’y ajoute. Le CPE aggrave et généralise la fragilisation des jeunes dans l’emploi. Comme dans le Contrat Nouvelle Embauche, le jeune pourra être licencié à tout moment pendant deux ans sans que l’employeur soit tenu à une quelconque justification. Il sera donc dans une situation d’extrême fragilité qui rejaillira sur sa situation générale : comment exiger son dû en matière de salaire, de durée du travail, de conditions de travail, quand votre employeur peut vous licencier à tout moment sans motif ? Quant à l’accès au CDI, il restera dans la plupart des cas un mirage inaccessible, puisqu’aucune obligation n’est faite aux employeurs, ils auront tout loisir de licencier les jeunes 24 ou 48 heures avant d’atteindre les deux ans. Il va provoquer un véritable effet d’aubaine pour les employeurs. Le Medef, qui se félicite que « son travail de lobbying ait payé », demande déjà la généralisation de ce type de contrat car il enlève toute protection des salariés contre les licenciements, il exonère les entreprises de leurs responsabilités sociales et fait du travail une marchandise comme une autre sans aucun respect pour sa dimension humaine. C’est bien une mesure de déréglementation du droit du travail.
Les défenseurs du CPE expliquent qu'il vaut mieux un travail précaire que pas de travail du tout... Qu'en pensez-vous ? Cela fait vingt ans qu’avec ce raisonnement on développe des emplois toujours plus flexibles, toujours plus précaires et toujours plus mal payés. Or beaucoup d’études démontrent d’une part que l’insertion dans l’emploi ne se fait pas par l’emploi précaire, d’autre part que commencer sa vie active dans un emploi déclassé rend excessivement difficile de ne pas poursuivre sa vie professionnelle dans ce type d’emplois. Ce n’est pas le contrat de travail qui crée l’emploi. Le statut d’emploi des jeunes est déjà très flexible et très précaire, et pourtant le taux de chômage des jeunes est deux fois supérieur à celui des autres salariés. Ce n’est donc pas en accentuant la flexibilité qu’on diminuera le chômage mais au contraire en créant une véritable sécurité sociale professionnelle pour des parcours professionnels et de vie, où les salariés soient assurés, de la sortie de l’école jusqu’à la retraite, du droit à l’emploi stable, à la progression de salaire et de qualification, à l’accès à la formation, même s’il y a suppression d’emploi ou mobilité. Les jeunes ont droit à l’avenir, droit à faire des projets, à construire une vie digne et libre. C’est ce que la Cgt ambitionne de construire avec elles et avec eux. Auteur(s) : Maryse Dumas, Secrétaire de la Cgt. Article du 25 Janvier 2006
Interview de Bernard Thibault pour l'Humanité du mardi 24 janvier 2006
- par Rene
le 30/01/2006 : 15h15
"Rassemblons-nous contre les réformes libérales"
Quand Dominique de Villepin a lancé le contrat nouvelle embauche, tous les syndicats l’ont critiqué. Le gouvernement vient pourtant de décider de son extension avec le contrat première embauche. Les libéraux ont-ils gagné la partie ? Lors d’une conférence de presse hier, Bernard Thibault a souhaité une "mobilisation forte" contre la dérégulation du travail et le Contrat première embauche. Entretien avec le secrétaire général de la Cgt.Quand Dominique de Villepin a lancé le contrat nouvelle embauche, tous les syndicats l’ont critiqué. Le gouvernement vient pourtant de décider de son extension avec le contrat première embauche. Les libéraux ont-ils gagné la partie ? Bernard Thibault. Non, mais ils sont maintenant dans une fuite en avant. Le contrat première embauche est le 17e type de contrat de travail à disposition des employeurs. Le premier ministre a annoncé des mesures touchant au cumul emploi-retraite, au cumul emploi-intérim. Il veut redéfinir la notion même de contrat de travail. Une semaine après l’annonce d’un plan d’austérité sur la dépense publique, on nous annonce une plus grande flexibilité du marché du travail. Une fois de plus Dominique de Villepin, qui ne cesse de proclamer son attachement au dialogue social, a choisi de manière autoritaire de réformer sans aucune concertation des aspects fondamentaux du droit du travail. Le gouvernement accélère la cadence des réformes libérales et il peut d’autant plus le faire que les organisations syndicales se sont montrées incapables de donner des suites à la journée de mobilisation du 4 octobre. Le président de la Cftc, Jacques Voisin, a regretté jeudi dernier que les syndicats ne se soient « pas assez battus » contre le contrat nouvelles embauches. Bernard Thibault. Depuis le mois de novembre, la Cgt n’a cessé de proposer aux syndicats de poursuivre la mobilisation. Cela n’a jamais été possible ! Les autres ont considéré que des marges de discussion existaient encore avec le gouvernement ou le patronat. Cette impuissance donne les coudées franches au Medef. Sa présidente Laurence Parisot vient de souhaiter la fin de toute référence à la durée légale du temps de travail et la généralisation du contrat nouvelles embauches à tous les recrutements. Nous voulons donc contribuer à débloquer la situation, d’où l’appel de la CGT aux salariés pour les inviter à réintervenir sur leurs exigences sociales le 31 janvier. Justement, entre la journée d’action sur les salaires et l’emploi le 31 janvier, la confirmation d’une journée de grève des fonctionnaires le 2 février, et l’euromanifestation contre la directive services du 14 février, est-on entré dans un processus de re-mobilisation sociale ? Un déblocage se produit. L’inertie qui caractérisait la fin de l’année fait place à une multiplication de rendez-vous revendicatifs. C’est une bonne chose. De plus, la pression émane des organisations de jeunesse qui souhaitent se mobiliser avec les salariés. Les confédérations, encore hésitantes à prendre des initiatives contre la précarisation du travail, sont maintenant disponibles. Si ce sont les jeunes qui bousculent l’immobilisme des confédérations, alors, nous pouvons être optimistes sur l’avenir du syndicalisme. Il faut faire vite car le gouvernement a décrété un examen en urgence de ses mesures, en les intégrant dans le projet de loi sur l’égalité des chances, qui sera examiné dans les prochains jours. D’autres confédérations semblent d’accord pour agir, mais uniquement contre le CPE ? Est-ce suffisant ? Si nous sommes capables de nous rassembler pour faire chuter les deux contrats précaires, CPE et CNE, faisons-le. Mais n’ignorons pas qu’il s’agit de dispositions, parmi d’autres, qui caractérisent la vision libérale des politiques sociales de demain. Favoriser le cumul d’un emploi avec une mission d’intérim, par exemple, c’est admettre que les salariés ne peuvent pas vivre décemment avec le revenu de leur travail. Loin d’augmenter les minima salariaux, comme nous le réclamons depuis des mois, le gouvernement et le patronat privilégient le cumul de plusieurs petits boulots pour avoir les moyens de vivre. La même logique est à l’oeuvre concernant le cumul emploi-retraite pour compenser la baisse des retraites provoquée par les réformes de 1993 et de 2003.Dans certains pays, qui n’ont plus la retraite par répartition, les seniors doivent rester au travail quasiment jusqu’à leur mort. Nous devons réagir ! Le premier ministre veut aussi permettre aux employeurs de négocier un licenciement, de gré à gré, avec un salarié pour déroger à toutes les mesures de protection collectives contenues dans le droit du travail. Nous sommes là dans une vision très thatchérienne de l’avenir. Mais la riposte est irrégulière. Des poussées de fièvre sociales laissent place à des périodes d’atonie. Comment expliquez-vous cette difficulté à maintenir la pression ? Nous touchons là à des questions cruciales pour le syndicalisme qui doivent être au centre de nos analyses de congrès. Démonstration est faite que lorsque les organisations syndicales travaillent ensemble, se dotent d’objectifs communs, créent les conditions du rassemblement des salariés, il y a du répondant. Si les syndicats ne se contentent pas de chercher à limiter les dégâts, mais portent les exigences sociales, alors les salariés vont continuer de juger leur action pertinente. Ils nous reprochent, en effet, d’abord d’être divisés et dispersés.Il est incompréhensible, pour les salariés, qu’au moment où des pans entiers du droit social sont attaqués par le patronat, le mouvement syndical ne se rassemble pas pour réagir. À ce propos, comment réagissez-vous aux déclarations de François Chérèque invitant à signer l’accord UNEDIC pour sauver le paritarisme ? Quand l’assurance chômage n’indemnise que 30 % des chômeurs, je ne vois pas bien où se trouve la vertu du système qu’il faudrait sauver à tout prix. Pour 70 % des chômeurs, c’est la solidarité nationale - donc les salariés - qui se substitue aux entreprises qui licencient. Je rappelle que la gestion à parité, entre syndicats et patronat, a été inventée pour contrer une présence, jugée hégémonique, de la Cgt. Le paritarisme est une institution malade qui permet surtout au patronat d’avoir l’essentiel des pouvoirs. Nous sommes, en fait, sur une question de démarche syndicale. Quels sont les objectifs des organisations syndicales ? Quelle finalité à leur présence dans les organismes paritaires ? Sur quel type de mandat négocient-elles ? Il devient urgent de mieux articuler la représentation syndicale et l’opinion des salariés. Il n’est plus possible de continuer à appliquer des accords s’ils ne sont pas approuvés par une majorité de salariés. Il n’est plus possible que perdure une situation où un salarié sur deux, notamment dans les petites entreprises, n’a jamais d’élection professionnelle.
On a le sentiment, à vous entendre, que les causes des problèmes viennent beaucoup de l’extérieur.
Non. Pas seulement. Notre capacité à faire face à l’ampleur des attaques est aussi liée à notre potentiel de syndiqués. Nous ne sommes pas suffisamment équipés, organisés dans les entreprises pour faire face à la situation. Trop de salariés pensent que les syndicats feront leur boulot, mais ça dépend d’eux aussi. Beaucoup d’attentes et d’impatiences s’expriment à notre égard. Nous devons y répondre, et sans doute mieux mettre en évidence le respect des libertés syndicales pour contrer les entraves dans ce domaine. Une enquête de la Sofres montre que la peur des représailles demeure, dans le secteur privé, la première raison qui dissuade de se syndiquer.
Les syndicats n’ont-ils pas aussi trop déserté des terrains plus sociétaux, comme le racisme ou les discriminations dans l’emploi. On ne vous a pas beaucoup entendus pendant les émeutes urbaines ?
La Cgt a tout de suite analysé ces événements comme révélateur de la profonde crise sociale. Le gouvernement a joué sur les peurs. En décrétant l’état d’urgence, il a surtout cherché à mettre sous le boisseau les revendications sociales et à détourner l. Le syndicalisme est trop absent dans la population qui habite les quartiers les plus défavorisés où c’est le chômage et la précarité qui dominent. Ceux qui ont le plus besoin d’être défendus sont parmi les moins organisés. Cela n’est pas nouveau, mais il y a là pour nous un vrai défi à relever, qui renvoie à nos formes d’organisation et à la syndicalisation, pour atteindre le million d’adhérents à la Cgt.
Entretien réalisé par Paule Masson
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