Editorial
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La composition du nouveau gouvernement : pas de surprises mais beaucoup d’interrogations - par Ritchy le 24/05/2007 : 08h17


La composition du gouvernement qui vient d’être officialisée ne révèle guère de surprises.

Si pour la première fois est respectée la parité, ce gouvernement comprend beaucoup d’hommes et de femmes faisant partie depuis longtemps du monde politique et dont la plupart ont déjà occupé des fonctions ministérielles dans les deux derniers gouvernements.

Le nouveau Premier Ministre est celui qui a porté la réforme contestable des retraites de 2003, mis en cause les 35 heures, accru les aides aux entreprises. Le Medef peut se sentir « enthousiaste ».

L’organisation « resserrée » du gouvernement annonce une réorganisation administrative des services de l’Etat qui n’a fait pour le moment l’objet d’aucune concertation. Elle porterait pourtant d’importantes conséquences pour les usagers comme pour les personnels de ses services.

On peut de même s’interroger sur le découpage du Ministère de l’Economie et des Finances et la création d’un « ministère des comptes publics ». Pour l'instant, l'industrie n'apparaît pas dans l'organigramme ministériel. De même, on peut avoir quelques inquiétudes sur l’éclatement des ministères sociaux. Qui va prendre le dessus ? La logique financière ou les besoins sociaux et la stratégie de développement de l’emploi et de la production ?

La forte concentration des pouvoirs autour du Président de la République et de son Cabinet paraît se confirmer en consacrant une présidentialisation de fait sans contre-pouvoirs nouveaux.

Une telle conception est-elle vraiment susceptible de favoriser un réel « dialogue social » ?

Cela dit, la Cgt ne fait pas de procès d’intention mais est vigilante et mobilisée pour faire prendre en compte les attentes des salariés.

Il faut mettre en échec le diktat de Bruxelles sur la banalisation du livret A - par Rene le 15/05/2007 : 09h59

La CGT mettra tout en œuvre pour imposer d’autres solutions que la mise en concurrence exacerbée entre réseaux bancaires. Il s’agit de mettre au contraire le système bancaire au service de la réponse aux besoins sociaux et de préserver un pôle financier public au service de l’intérêt général

La Commission européenne vient de mettre le gouvernement français en demeure de banaliser le livret A et le livret bleu du Crédit Mutuel.

La Commission prétend que cette mesure serait nécessaire, car le monopole de distribution dont bénéficient les Caisses d’épargne, la Banque Postale et le Crédit Mutuel « feraient obstacle à l’entrée et au développement de concurrents français ou étrangers sur le marché de l’épargne liquide en France ». Cette argumentation est particulièrement contestable. Actuellement, l’ensemble des réseaux bancaires en France proposent des comptes rémunérés ou des livrets d’épargne fiscalisés, dont l’encours actuel est de 130 milliards d’€, soit autant que le livret A et le livret bleu réunis, mais pour lesquels il n’existe aucune obligation d’affectation à des emplois d’intérêt général, contrairement aux livrets A et bleus, qui financent le logement social.

Si cette mesure était adoptée, elle pourrait avoir deux graves conséquences.

Le financement du logement social risquerait d’être fragilisé. Au moment où tout le monde s’accorde en France pour reconnaître l’insuffisance criante de logements sociaux (rappelons qu’il existe actuellement 1.400.000 demandes de logements HLM insatisfaites), le risque est grand que de nombreuses banques utilisent le livret A comme produit d’appel pour le transférer vers des produits plus rémunérateurs pour elles, privant le logement social d’une grande part de ses ressources financières.

En deuxième lieu, cette mesure risque de priver à terme les catégories sociales les plus modestes de leur principal moyen d’accès aux services financiers. Les banques commerciales chercheront à attirer les clientèles les plus rentables au moyen de « packages bancaires » attractifs laissant les clientèles plus fragiles aux réseaux distribuant actuellement le livret A, en particulier la Banque Postale. Parallèlement, le dumping sur les coûts de distribution privera cette dernière de ressources qui lui permettent actuellement d’offrir des services financiers à la population dans l’ensemble du territoire, en particulier les zones rurales et les quartiers défavorisés, ce que les banques commerciales sont loin de faire.

Bruxelles doit donc renoncer à ses prétentions. Bercy a indiqué son intention de contester devant les juridictions compétentes la décision de la Commission.

La CGT mettra tout en œuvre pour imposer d’autres solutions que la mise en concurrence exacerbée entre réseaux bancaires. Il s’agit de mettre au contraire le système bancaire au service de la réponse aux besoins sociaux et de préserver un pôle financier public au service de l’intérêt général.


Suez-Gdf : journée nationale d'action le 3 octobre - par Rene le 22/09/2006 : 08h50

Les quatre fédérations Cgt, Cgc, Fo et Cftc de l'énergie décident de faire du 3 octobre une journée nationale d'action contre la privatisation de Gaz de France.

Réunies ce jour, les fédérations CGT, FNEM FO, CFE-CGC et CFTC ont fait le point sur la bataille qu’elles mènent contre la privatisation de Gaz de France.

Confrontées à l’obstination du gouvernement, qui veut imposer la loi de privatisation par un vote solennel de l’Assemblée Nationale le 3 octobre, les fédérations CGT, FNEM FO, CFE-CGC et CFTC appellent les électriciens et gaziers à se mobiliser de manière massive et unitaire pour faire front à la destruction du service public.

Les 4 fédérations décident de faire du 3 octobre une journée nationale d’action avec les modalités suivantes :
  • Manifestations et arrêts de travail
  • Interpellations des parlementaires
  • Rassemblement national à Paris.

    Les fédérations CGT, FNEM FO, CFE-CGC et CFTC invitent leurs syndicats locaux à organiser la mobilisation massive des électriciens et gaziers pour cette journée du 3 octobre.

    Le gouvernement doit entendre que les fédérations sont déterminées à défendre le service public du Gaz et de l’Electricité le 3 octobre, et à chaque fois que cela sera nécessaire.

  • Non à la privatisation de Gdf (tract) - par Rene le 22/09/2006 : 08h48

    Le gouvernement semble décidé à convoquer une session parlementaire extraordinaire pour préparer la privatisation de Gaz de France et permettre la fusion annoncée avec le groupe privé Suez, spécialisé dans l’environnement, l’eau et l’énergie.

    OUI à la fusion d’Edf et de Gdf
    NON à la privatisation de Gdf
    NON au démantèlement du groupe Suez
    OUI à la maîtrise publique de l’énergie

    Le gouvernement semble décidé à convoquer une session parlementaire extraordinaire pour préparer la privatisation de Gaz de France et permettre la fusion annoncée avec le groupe privé Suez, spécialisé dans l’environnement, l’eau et l’énergie.

    Ce projet de loi, s’il aboutissait, nuirait gravement à l’avenir énergétique de notre pays, comme à l’ensemble des services publics.
    Alors que les prix des produits pétroliers s’envolent, la distribution du gaz se verrait confiée à une multinationale privée, à l’image des compagnies qui distribuent les carburants.

    Sarkozy va-t-il renier ses engagements ?
    Il y a deux ans tout juste, Nicolas Sarkozy, ministre de l’Économie et des Finances, s’était solennellement engagé en déclarant : “Compte tenu de leur caractère déterminant pour les intérêts de la France, en terme de sécurité d’approvisionnement et de sûreté des activités nucléaires, l’État conservera en effet une part majoritaire du capital de ces entreprises (Edf et Gdf) et continuera de définir conjointement avec leurs présidents leurs orientations stratégiques”.

    Doit-on laisser imposer un système qui ne répond pas aux attentes des usagers ?
    Où en est la baisse des prix avancée par le gouvernement ?
    Personne n’est satisfait des premières conséquences de l’ouverture à la concurrence.
    C’est toujours plus pour les usagers domestiques :
    •    depuis 2000, en gaz, les tarifs ont augmenté de 70 % !
    •    les interventions, gratuites hier et payantes aujourd’hui, pèsent de plus en plus lourd sur les ménages modestes.

    Les usagers professionnels en reviennent : la concurrence entre les fournisseurs d’électricité leur est effective, et ceux qui ont choisi de quitter le service public ont subi une hausse de 48 % en deux ans !
    Même le Medef reconnaît une hausse 70 % en trois ans pour les grosses entreprises !
    A tel point que quelques grands groupes industriels, gros consommateurs d’énergie, sont intervenus auprès du gouvernement et ont obtenu la mise en place de groupements d’achats leur garantissant, par la sortie du marché, la stabilité des prix !

    La privatisation n’est pas synonyme de maintien des valeurs de solidarité et d’égalité de traitement !
    Les relations entre les collectivités territoriales et les opérateurs gaziers seraient profondément modifiées !
    Déjà, l’interruption de fourniture pour les plus démunis, la fermeture des agences de proximité, illustrent bien ce vers quoi l’on tend.
    Demain qu’en sera-t-il de la qualité des interventions, de l’égalité des tarifs sur l’ensemble du territoire, aujourd’hui assurés par les monopoles des concessions des réseaux de distribution confiés à Edf et Gaz de France, entreprises publiques ?
    Ne risquent elles pas de devenir comme celles qui régissent les rapports avec les distributeurs d’eau potable, avec des prix qui pourraient doubler d’une ville à une autre ?
    D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si la plus grande filiale de Suez est ... la Lyonnaise des Eaux !

    Avec cette fusion, la sécurité d’approvisionnement du pays va s’améliorer : FAUX !
    Les réserves de gaz en France sont totalement épuisées! Nous sommes donc à la merci des pays producteurs. En effet, il ne suffit pas de diversifier les sources d’approvisionnement pour améliorer la sécurité de notre pays et celle de l’Europe.
    Il faut avant tout respecter les contrats scellés avec les pays producteurs.

    Or, la recherche de rentabilité financière amène Gdf à utiliser du gaz acheté à la Russie et à l’Algérie pour le revendre trois fois plus cher sur le marché américain.
    Cela nuit à la continuité de fourniture en France et détériore les relations avec les producteurs.

    D’autres choix peuvent et doivent être faits pour l’avenir de Gdf, du groupe Suez, des services publics
    Les premiers atouts économiques du territoire français résident dans la qualité de ses services publics et sa tarification.
    Au contraire, la privatisation des services publics handicaperait l’économie nationale et l’emploi. Il est urgent de stopper les stratégies industrielles basées uniquement sur les exigences financières, démesurées des actionnaires.
    Car à chaque fois, c’est l’emploi qui en fait les frais et notamment dans les petites et moyennes entreprises des réseaux de sous-traitance.

    La Cgt appelle tous les salariés, les usagers à intervenir auprès de leurs élus, leurs employeurs, en exprimant leurs exigences des missions de services publics :
    * droit d’accès garanti pour tous ;
    * prix égaux sur tout le territoire ;
    * haut niveau de qualité de desserte et de sécurité.
    Ce qui impose la pleine maîtrise publique du secteur de l’énergie et une autre stratégie industrielle génératrice d’emplois.


    Pétition
    Monsieur le Président de la République,
    Je dis NON à la libéralisation des marchés de l’électricité et du gaz.
    Je soutiens les propositions alternatives de la Cgt.
    Je demande au gouvernement de revenir à une entreprise 100 % publique Edf / Gdf.
    Je dis NON à la privatisation d’Electricité de France et Gaz de France.
    Nom :      Prénom :     
    Localité :      Signature :
    A remettre à un délégué Cgt ou à renvoyer à la Fnme Cgt, case 535, 263 rue de Paris - 93515 Montreuil cedex.


    Interview de Bernard Thibault pour l’Humanité du 7 septembre 2006 - par Ritchy le 12/09/2006 : 09h07

    « Le consommateur, première victime de la privatisation… »

    Le secrétaire général de la Cgt dénonce l’abandon par le gouvernement de la maîtrise du secteur énergétique. Il propose un pôle public de l’énergie.


    Quelles sont les principales raisons de s’opposer à cette privatisation ?
    Il y a soixante ans, la France a fait le choix historique de considérer que la production, la distribution, l’accès à l’énergie ne pouvaient pas être délégués aux règles du marché. Certes, le contexte était particulier. Ce choix est effectué à la Libération au moment où la reconstruction du pays est une priorité nationale. Parce que le développement d’un pays au plan économique comme au plan social dépend étroitement de l’accès à l’énergie, le choix a été fait de développer le secteur énergétique dans un cadre public. Ceci a amené à la création des deux géants performants que sont GDF et EDF. Plusieurs décennies après, nos concitoyens ne peuvent que se satisfaire de ce choix. Non pas qu’il nous ait prémuni de toutes les tensions liées à l’accès aux sources d’énergie, mais moins que d’autres pays nous avons été soumis aux aléas du marché tout en mettant en œuvre des principes comme l’égalité d’accès. Malgré des augmentations récentes, les tarifs restent maîtrisés contrairement à ce qui se passent dans d’autres pays. Ce qui nous est proposé aujourd’hui, c’est de tourner le dos à cette organisation publique cohérente et efficace. On prétexte du changement de la configuration économique mondiale : mais justement, les tensions, en particulier les risques de pénurie sont plus importantes aujourd’hui, qu’elles ne l’étaient hier. L’énergie est au cœur de nombreux conflits. En matière de gaz, le récent bras de fer russo-ukrainien l’a encore démontré. La maîtrise publique par la collectivité nationale des choix à faire en matière de production, de distribution d’énergie est donc une question politique de premier plan. Privatiser GDF pour soutenir un groupe privé comme Suez revient, pour la puissance publique, à une démission en matière de maîtrise des éléments structurant l’accès à l’énergie et à faire des cadeaux injustifiés aux actionnaires de Suez. La priorité est donnée aujourd’hui à la mise en place très coûteuse d’un marché de l’énergie où s’affrontent de grands opérateurs privés alors que l’intérêt général commande d’utiliser les moyens financiers disponibles pour développer les capacités de production y compris à l’échelle européenne. Ni la France, ni l’Europe ne sont aujourd’hui équipées pour faire face à des besoins énergétiques en forte croissante.

    Comment faire face à ses enjeux ?
    A l’opposé de l’approche dominante qui fait de la dérégulation et de la mise en concurrence des opérateurs l’alpha et l’oméga de la politique européenne, nous préconisons la création d’une agence européenne de l’énergie. S’agissant d’un secteur où la pénurie menace, s’en remettre au privé pour gérer cette pénurie fera du consommateur la principale victime. L’agence européenne pour l’énergie aurait pour charge de développer une approche coordonnée faisant du développement économique et social l’axe prioritaire de la politique énergétique européenne. Un certain nombre d’orientations doivent être conçues à l’échelle européenne en s’appuyant sur les atouts existants. EDF et GDF, dont les performances en matière de sécurité, de coûts et d’égalité d’accès ont fait leur preuve grâce à leur caractère public, comptent au nombre de ces atouts. La France est un bon exemple des synergies que peuvent développer un électricien public et un gazier public. Plutôt que de privatiser GDF, il vaudrait mieux renforcer ces synergies au sein d’un pôle public de l’énergie.

    La majorité affirme avoir retrouvé son unité sur ce dossier avec le ralliement de Nicolas Sarkozy. Que vous inspire ce revirement ?

    On comprend l’embarras au sein de l’UMP devant le reniement de son président. Il faut se rappeler que Nicolas Sarkozy était ministre de l’Economie et des Finances au moment du changement de statut d’EDF et de GDF et qu’il a juré, la main sur le cœur, que les deux entreprises ne seraient jamais privatisées. L’attitude actuelle du président de l’UMP est inspirée par un calcul politicien lié à la présidentielle. Cela dit, je remarque qu’au sein de la majorité certains parlementaires reprennent nos arguments. La discipline de parti va-t-elle l’emporter sur l’intérêt national ?

    La Cgt appelle à la mobilisation de l’ensemble de ses organisations le 12 septembre prochain. Pourquoi ?
    L’ensemble du pays, les entreprises comme les citoyens sont concernés. Nous sommes bien sûr attentifs aux conséquences sociales pour les salariés de Suez et les agents de GDF de ces choix. Mais cette décision politique impacte l’avenir même du pays. Un pays qui ne maîtrise plus son approvisionnement énergétique est un pays condamné à dépendre d’autres pour son propre développement. Notre appel à la mobilisation de l’ensemble des organisations de la Cgt vise à interpeller l’ensemble des citoyens qui subiront les conséquences de cette privatisation.

    Comptez-vous prendre d’autres initiatives ?
    Le débat parlementaire, l’expression de la représentation nationale est un moment important. Pour autant, nous ne considérons pas qu’il clôt le dossier. L’expérience récente nous montre que ce qu’une loi fait, d’autres dispositions avec un rapport de force suffisant peuvent le défaire. La bataille ne s’arrêtera pas avec l’examen de ce projet de loi par l’assemblée nationale.

    Entretien réalisé par Pierre-Henri Lab

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