Editorial
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Communiqué des organisations de la Fonction publique
- par Rene
le 05/09/2007 : 13h48
CGT - CFDT - FO - UNSA - FSU - SOLIDAIRES - CGC - CFTC Nos organisations s’étaient exprimées en juillet de façon unanime sur les attentes des agents des trois versants de la Fonction publique autour de deux enjeux essentiels : l’emploi public et le pouvoir d’achat. Elles constatent qu’elles n’ont reçu d’autre réponse que sarcasmes, approximations et mépris. Elles réaffirment leurs demandes qu’elles considèrent comme essentielles non seulement pour les personnels mais aussi pour l’efficacité des services publics et le développement économique et social. Encore une fois, aucune réflexion ou discussion préalable n’a été conduite, les annonces de suppression d’emplois confirment que c’est une logique exclusivement comptable qui prévaut. Par ailleurs, aucune réponse n’a été apportée à la demande de négociations salariales visant à assurer le maintien du pouvoir d’achat par la revalorisation du point d’indice. Ce n’est pas la mise en oeuvre du « travailler plus pour gagner plus » qui pourra répondre à cette exigence. Cela risque au contraire d’alourdir les conditions de travail et de développer la précarité. Le refus du maintien du pouvoir d’achat pour tous a déjà pour conséquence un minimum de rémunération porté au SMIC, et qui réduit encore davantage l’amplitude de la grille. Les organisations syndicales de la fonction publique renouvellent leurs exigences : pour que s’ouvrent au plus vite des négociations portant sur la valeur du point d’indice commune à tous, les carrières et la reconstruction de la grille ; pour que les décisions en matière d’emploi public résultent d’un véritable débat sur les missions de service public. Les conférences annoncées par les ministres ne sauraient s’y substituer. Le Président de la République qui va s’adresser aux fonctionnaires doit prendre en compte ces attentes et y apporter enfin de véritables réponses. Les organisations syndicales se réuniront de nouveau pour débattre de la façon de mobiliser les personnels et de s’adresser à l’opinion. Paris, le 24 août 2007
François Fillon veut faire accepter les suppressions de poste
- par Ritchy
le 27/08/2007 : 10h47
NOUVELOBS.COM | 27.08.2007 à 09:18 Le Premier ministre estime que les fonctionnaires doivent comprendre la baisse des effectifs en échange d'une revalorisation de leurs salaires.
Le Premier ministre François Fillon a estimé que les fonctionnaires devaient "accepter la diminution des effectifs" mais que les pouvoirs publics devaient de leur côté "faire des efforts" pour améliorer leurs salaires, dimanche 26 août. Interrogé au journal télévisé de TF1 sur le malaise des fonctionnaires, François Fillon a convenu qu'il y avait "incontestablement un problème".
"Pas d'avenir" "D'un côté, on peut pas ne pas réduire les effectifs de la fonction publique : on est le pays développé qui a le plus de fonctionnaires et on a les déficits que l'on sait, c'est à dire qu'aujourd'hui on emprunte pour payer les salaires", a déclaré François Fillon, ajoutant que cette politique n'avait "pas d'avenir". "Mais en même temps", a-t-il poursuivi, "les fonctionnaires ressentent un mal être, ils ont des problèmes de condition de vie au travail, ils ne sont pas considérés comme ils le devraient", a reconnu le Premier ministre. Et d'ajouter : "Il faut que l'on résolve les deux problèmes en même temps". "Il faut que les fonctionnaires acceptent la diminution des effectifs, qu'ils acceptent la modernisation de leur condition de travail et en même temps, nous, il faut que nous fassions des efforts. On a commencé à discuter avec eux pour améliorer les salaires (...), les carrières, l'évolution des conditions de travail", a-t-il précisé.
Les syndicats interpellent Sarkozy Les syndicats de fonctionnaires ont demandé vendredi à Nicolas Sarkozy "d'apporter de véritables réponses" aux problèmes des agents publics. Ils reprochent au gouvernement le non-remplacement annoncé de 22.700 fonctionnaires partant en retraite en 2008, soit la plus importante coupe depuis 2002. Ils dénoncent aussi l'absence de négociation salariale pour 2007, soulignant que le pouvoir d'achat des fonctionnaires a baissé, selon eux, de 6% depuis 2000. Le gouvernement a prévu de tenir quatre conférences sociales avec les syndicats, à partir d'octobre (pouvoir d'achat, missions de la Fonction publique, dialogue social et parcours professionnels). Le chef de l'Etat avait annoncé en juillet qu'il s'adresserait aux fonctionnaires "la dernière semaine d'août" pour leur dire qu'ils seront "moins nombreux", mais "mieux payés". Mais les syndicats n'ont pour l'instant aucune précision sur cette intervention.
TVA sociale
- par Ritchy
le 13/06/2007 : 22h10
La "TVA sociale" est patronale Note économique de mai 2007 L’idée d’une « TVA sociale » est présente dans le débat public depuis plusieurs années. La CGT s’y est opposée dès le début, la qualifiant d’antisociale. Cette idée a refait surface dans la campagne présidentielle, reprise par François Bayrou et Nicolas Sarkozy. Une bonne partie du patronat soutient le projet, tout comme la CGC. Le gouvernement a clairement laissé entendre qu’il procéderait à une première phase de mise en œuvre « expérimentale » dès l’année prochaine. La CGT a toujours été opposée à une menace de ce type qui marquerait une régression importante dans le mode de financement de la protection sociale, tout en n’apportant aucune réponse au problème de l’emploi. Il y a une illusion dangereuse à croire que l’on peut faire payer les contributions à la protection sociale par les producteurs étrangers. Ce sont en fait les consommateurs et les salariés français qui seront une nouvelle fois priés de passer à la caisse, alors que la contribution des entreprises à la Sécurité sociale sera allégée davantage. La suite du dossier (10 pages pdf) Télécharger
Lundi de Pentecôte
- par Ritchy
le 24/05/2007 : 08h29
Le gouvernement a pris la décision unilatérale d'imposer une journée de travail gratuite aux salariés. Les personnes âgées n'en profiteront pas. Les premiers bénéficiaires en seront les employeurs et le budget de l'Etat. Ce n'est pas de la solidarité, c'est de l'arnaque ! Cette mesure va à l'inverse d'une véritable solidarité. L'augmentation des salaires, le développement de l'emploi sont essentiels pour dégager des ressources permettant de répondre durablement au financement de la dépendance dans le cadre de la protection sociale. Il n'y a aucune raison de se laisser faire. Nous voulons obtenir du gouvernement qu'il renonce à cette mesure et des entreprises qu'elles négocient pour ne pas imposer de temps de travail gratuit aux salariés, pas plus le lundi de Pentecôte qu'un autre jour. Déjà, des accords d'entreprises ont permis aux salariés d'imposer que leurs employeurs versent la contribution de solidarité sans contrepartie sur leur temps de travail ou sur leur rémunération. La Cgt propose de faire du lundi de Pentecôte une journée de mobilisation unitaire avec arrêts de travail pour les salaires, l'emploi, la réduction du temps de travail, la protection sociale et les retraites. |
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Une forte aspiration au changement à vivre et travailler dignement
- par Ritchy
le 24/05/2007 : 08h18
Après les élections présidentielles, la Cgt s'adresse aux salariésNicolas Sarkozy est élu Président de la République. Les organisations patronales, Medef et Cgpme, s’en réjouissent d’ores et déjà et offrent leur concours à la mise en œuvre rapide des réformes qu’elles préconisent. Des rendez-vous sont annoncés par le Président de la République et par le Medef. Avec vous, la Cgt se donne pour objectif de formuler des propositions dans tous les lieux où les intérêts des salariés seront en jeu et de trouver ensemble les formes de mobilisations convergentes et solidaires qui nous permettront d’obtenir des résultats concrets immédiats, améliorant la vie et le travail de chacune et de chacun :salarié, privé d’emploi, retraité. Vous avez manifesté durant cette période électorale une forte aspiration au changement. Elle s’est traduite par : l’importante participation à l’élection présidentielle qui illustre le très vif intérêt que les citoyens portent à la politique. Cette vitalité démocratique est porteuse d’espoir ; de nombreuses mobilisations syndicales pour les salaires, l’emploi, la santé, les conditions de travail, les libertés, le respect, la dignité, les services publics, le logement, l’environnement, l’avenir de notre planète ... Ces luttes rassemblées, unitaires révèlent une très forte aspiration à la reconnaissance du travail et des qualifications à travers l’augmentation sensible des salaires et une réelle évolution des carrières.
Elles traduisent aussi le refus des inégalités sociales et dénoncent la mauvaise répartition des richesses créées. Voilà bien le grand absent du débat : jamais le travail n’aura créé autant de richesses. Mais elles sont confisquées par la rentabilité toujours accrue exigée par les actionnaires. La réponse aux besoins sociaux passe par un autre partage. La Cgt entend relever le défi du progrès social en agissant pour faire du travail, sa place dans la société, ses valeurs, son contenu et les droits des salariés une priorité capable de tirer toute l’économie. Pour gagner plus, la Cgt propose l’augmentation du Smic à 1 500 euros brut dès le 1er juillet 2007, une augmentation de tous les salaires par la reconnaissance des qualifications et la refonte des grilles de rémunérations, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. Pour travailler mieux, toutes et tous, la Cgt propose : - le droit à un travail digne et reconnu par la résorption de la précarité et du chômage, la possibilité offerte aux salariés précaires et à temps partiel imposé d’obtenir un CDI à temps plein ;
- de préserver et de développer l’emploi industriel et l’emploi public, une condition indispensable pour la croissance, le plein emploi et la réponse aux besoins sociaux.
Pour protéger les salariés, reconnaître le travail et promouvoir la santé, la Cgt propose : - la mise en place d’une sécurité sociale professionnelle garantissant la pérennité du contrat de travail en cas de perte d’emploi. Elle constituerait un des volets du nouveau statut du travail salarié qui accorderait des droits garantis collectivement, attachés à la personne, opposables à tout employeur et transférables d’une entreprise à l’autre ;
- que le travail, ses valeurs, sa place et son rôle soient reconnus comme un droit, un élément de construction de soi et de développement de la société. Cette ambition impose non de travailler plus mais mieux et autrement ;
- d’intervenir sur son travail et son environnement, sur les modes d’organisation, de contrôle et de prévention conditionnant sa santé et donc sa vie ;
- de développer les services publics permettant l’effectivité des droits fondamentaux (logement, santé, éducation, culture, énergie...) et l’égalité de traitement des usagers sur tout le territoire tant sur l’offre, la qualité que sur le tarif des services rendus ;
- le droit à la retraite pour tous dès 60 ans, avec les moyens de vivre dignement et des départs anticipés possibles, dans le privé comme dans le public, pour prendre en compte la pénibilité du travail et les longues carrières.
Pour une réelle démocratie sociale, la Cgt propose cinq mesures indissociables : - face à un patronat organisé, reconnaître les syndicats comme seules organisations aptes à représenter les salariés dans le dialogue social ;
- pouvoir élire des représentants du personnel dans toute entreprise, quelle que soit sa taille ;
- exiger la validation de tout accord par la signature de syndicats représentant la majorité des salariés concernés ;
- garantir le droit de grève dans les entreprises privées et publiques, grandes ou petites, comme moyen d’expression démocratique ;
- permettre aux salariés et à leurs représentants, par des droits nouveaux, d’intervenir dans la gestion, d’anticiper des mutations économiques dans les grandes comme dans les petites entreprises.
La démocratie ne se réduit pas à l’expression citoyenne à l’occasion d’une élection politique. Elle implique que les grandes décisions économiques et sociales soient soumises à concertation et négociation. Pour que les revendications des salariés, des chômeurs et des retraités soient prises en compte, il est nécessaire de renforcer le syndicalisme et son unité. Ce sont des éléments déterminants pour mieux répondre aux attentes exprimées.
L’avenir ne se fera pas sans les salariés et sans un syndicalisme reconnu, écouté et renforcé, sans un syndicalisme plus uni.
Près de 20 000 salariés ont décidé de rompre l’isolement et ont fait le choix de se syndiquer à la Cgt depuis le début de l’année. Elles et ils ont décidé de se donner les moyens de constituer une force collective solidaire pour défendre leurs intérêts, leurs droits et en gagner de nouveaux. Relevons ensemble le défi du progrès social !
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